Le terme d'«acier vert» est sur toutes les lèvres depuis quelque temps. Mais à y regarder de près, on se rend vite compte qu'il n'est pas toujours question de la même chose. Par «acier vert», on entend généralement un acier à l'empreinte carbone réduite : c'est en ce sens que certains producteurs proposent désormais des aciers certifiés ou labellisés «verts». Or ces labels et certifications n'ont pas tous la même portée et sont difficiles à comparer.
Pour résoudre ce problème, nous avons mis au point une classification universelle fondée sur les besoins de nos clients, sur les perspectives du secteur de l'acier, sur les moyens technologiques à disposition et sur le GHG Protocol, principal système de comptabilité carbone.
Le réchauffement climatique impose la réduction urgente des émissions de gaz à effet de serre, et notamment de CO2. Dans ce contexte, la production d'acier, loin d'être sobre en carbone, fait l'objet de vifs débats. Nous sommes pourtant convaincus que par ses propriétés remarquables, et grâce à des méthodes de production alternatives, l'acier reste un matériau incontournable.
L'acier est un matériau très recherché pour sa résistance et sa facilité d'entretien. Mais il présente un autre avantage qui le distingue d'autres matériaux, comme le bois ou le béton, et pourrait se révéler déterminant à l'avenir : il est recyclable à l'infini sans perte de qualité.
Le recyclage permet au secteur de l'acier d'économiser l'équivalent de l'électricité nécessaire à 18 millions de foyers.
Le recyclage de l'acier d'une seule voiture permet d'éviter le rejet d'émissions équivalentes à celles produites par la combustion de plus de 500 litres d'essence.